Les scientifiques africains doivent participer d’avantage aux missions d’études géologiques internationales et communiquer plus souvent la science au grand public. Une manière éfficace de s’approprier le patrimoine géologique universel et de participer à elever le niveau de la culture scientifique dans le continent.
Le président de l’AJGES participe à une mission d’une équipe multidisciplinaire internationale constituée de Géologues, de Vulcanologues et d’autres scientifiques dans les îles Canaries en Espagne. L’objectif de cette mission est d’étudier les systèmes volcaniques de Ténérife et La Palma ainsi que la dynamique des volcans de l’île avec un focus sur le Cumbre Vieja, qui se situe dans l’archipel des Canaries, dans le sud de l’île de La Palma.
AJGES, in partnership with Society for Geology Applied of Mineral Deposit (SGA) participated in the International Short Course on Energy Metals held at the Ministry of Mines and Energy in Windhoek, Namibia, 29 November – 3 December 2021).
The program included 3 days of lectures and workshops, and 2 days of excursions in Swakopmund coastal region.
Professionals from mining industry, academics, consultants, and mining administration (government and geological survey), discussed various aspects of geology and metallogeny of Namibia. All sessions on metals (U, V, Pb-Zn, Cu, REE, Li) included aspects on circular economy, specific Namibian mineral deposits, ore deposit genesis, exploration, mining and processing at the highest level. A critical perspective on these metals in the current political, economic and industrial context of Namibia and Southern Africa, as well as the importance of these metals to the global and European processing and manufacturing industries, was discussed.
Sessions on metals (U, V, Pb-Zn, Cu, REE, Li).
Global regulations and actions on mining to achieve Sustainable Development Goals (SDGs) and carbon neutrality by 2050 were also discussed. The future Namibian Geopark supported by UNESCO, and presented by Dr. Gabi Schneider was also part of the excursion program.
African mining regulations and actions.
The field trips included visits to:
– Lepidico mine project (led by Simon Kahovera), the Eureka exploration project on REE showings in carbonatites (prepared by Pete Siegfried),
– the largest open pit uranium mine and mill at Rössing (led by Gabi Schneider),
– outcrops of famous geological sites (badlands, dolerite dykes emplaced during the opening of the Atlantic Ocean in the Late Precambrian, skarn mineralogy and contact metamorphic features), amazing landscapes and geological landmarks (Spitzkoppe, badlands…) which are part of the future Geopark.
Visit to the Lepidico mine project (Lithium mine). a) Mr. Doro Niang, president of AJGES. b) Mr. Malick Faye general secretaire of AJGES.Excursions in famous geological sites (badlands, dolerite dykes put in place during the opening of Atlantic Ocean).The largest open-pit uranium mine and processing plant in Rössing.
Acknowledgements:
AJGES thanks Namibia, SGA, IUGS, SEG, and UNESCO which supported the workshop and short course.
« Les inondations : ce qu’il faut d’abord savoir pour une meilleure prévention et une gestion efficace du phénomène. »
La gestion efficace des inondations est devenue une préoccupation majeure des populations des centres urbains et même parfois du monde rural au Sénégal.
Malgré les multiples efforts (initiatives et projets) de l’Etat du Sénégal visant à lutter contre les inondations à travers le plan décennal (2012-2022) doté d’un budget prévisionnel global de 766,988 milliards FCFA en trois phases, le constat est que le phénomène persiste encore et toujours.
La capitale, Dakar, fait face à une urbanisation galopante et une pression foncière extraordinaire avec des constructions tous azimuts qui ne sont malheureusement pas accompagnées d’un plan d’aménagement et d’assainissement adéquat.
Pour mieux comprendre cette lancinante question des inondations, il est important et nécessaire de mettre à contribution les scientifiques évoluant dans le domaine.
Plusieurs travaux scientifiques avec des recommandations fortes ont été menés par des géologues, hydrogéologues, hydrologues, environnementalistes, urbanistes, géotechniciens et géomaticiens pour une meilleure approche et une gestion durable des inondations.
C’est dans ce sens que, l’Association des Jeunes Géologues et Environnementalistes du Sénégal (AJGES) qui regroupe en son sein des géologues, des hydrogéologues, des géophysiciens, des géotechniciens, des spécialistes de l’aménagement du territoire et de l’environnement, participe au débat scientifique pour une meilleure compréhension du phénomène des inondations. Cette démarche est ainsi basée sur des propositions réalisables pour une contribution à la résolution des difficultés annuelles liées aux inondations que vivent certains de nos concitoyens.
Nous revenons ainsi sur les causes et les conséquences :
Causes des inondations
Les facteurs qui expliquent les inondations liées aux eaux pluviales sont globalement d’ordre climatique et anthropique :
Les facteurs climatiques
Cumul de pluies de forte intensité sur une très courte période qui fait que le débit d’eau arrivant sur le sol devient supérieur à la capacité d’infiltration.
Facteurs anthropiques
Faiblesse de système fonctionnel de drainage des eaux pluviales dans certaines zones ou leur absence totale dans d’autres.
Occupation irrégulière et croissante de l’espace :
Occupations des zones dépressionnaires ou bas-fonds
Occupations des zones où la nappe phréatique affleure
Occupation des zones où le sol présente une forte capacité de rétention d’eau
L’artificialisation du sol avec des matériaux imperméables.
Mauvais comportement de la population qui raccorde clandestinement leurs fosses septiques aux canaux d’évacuation des eaux pluviales ou qui considère les réseaux de drainage des eaux pluviales comme des dépotoirs d’ordures. Ces ordures réduisent considérablement le diamètre des canaux, ce qui demande plus de pression pour évacuer les eaux pluviales.
Conséquences sur la communauté
Des pertes en vies humaines ;
Destructions d’infrastructures publics (routes, ponts etc.), de maisons, de centres commerciaux, dégradations des terres agricoles etc. ;
Grand problème de mobilité des personnes et des biens qui ralentit considérablement l’économie du pays ;
Développements de maladies cutanées et diarrhéiques ;
Déplacements des familles touchées qui nécessitent un coût énorme ;
Contamination de certaines sources d’eau potable ;
Au regard de l’analyse du phénomène et de ses multiples conséquences, l’AJGES formule les recommandations suivantes :
Cartographie des zones à risque d’inondation pour identifier les zones dites non ædificandi et interdire leur occupation dans l’avenir puisque les mesures correctives sont très couteuses sans aucune garantie d’efficacité durable ;
Le déplacement et la réinstallation progressive des populations sinistrées installées dans des bas-fonds sur des zones bien aménagées et équipées de réseau fonctionnel d’assainissement autonome et de drainage des eaux pluviales, offrant un meilleur cadre de vie ;
La réalisation d’ouvrages structurants, efficaces et durables de drainage et/ou de stockage des eaux pluviales dans toutes les zones exposées aux inondations pour une bonne adaptation aux épisodes de pluies de forte intensité ;
La restructuration urbaine des zones et quartiers inondés basée sur le respect strict d’un plan directeur d’urbanisme ;
L’amélioration de la politique d’aménagement du territoire.
Mise à contribution la DSCOS pour l’interdiction d’aménagement à usage d’habitat des zones non ædificandi sur l’ensemble du territoire
Implication effective d’une masse critique de spécialistes et chercheurs du domaine pour la recherche de solutions durables
Suivi régulier de la dynamique des zones basses (flux d’eau, niveau de la nappe)
Sensibilisation des populations pour la préservation des ouvrages de drainage des eaux pluviales afin d’éviter le dépôt d’ordures sur les caniveaux
Mise en place d’une cellule d’alerte et de veille dans chaque commune ou quartier pour disposer des informations réelles sur les risques et vulnérabilités
Enfin, il faut une bonne planification et une harmonisation des stratégies en commençant par les priorités.
La plupart des pays de la CEDEAO exploitent des ressources naturelles, mais sont tous des pays pauvres et très endettés. Ce paradoxe de l’abondance constitue un réel problème pour ces pays. Et ceci s’explique principalement par la mauvaise gouvernance et le manque de transparence. Dès lors, les communautés doivent être des maillons essentiels du processus des opérations minières et pétrolières pour une meilleure prise en compte des droits humains et environnementaux. Pour cela, l’accès à l’information, son traitement et sa diffusion constituent une méthode efficace de gestion transparente, et plus responsable du secteur extractif. C’est dans ce cadre que l’Association pour la Justice Environnementale (AJE) etOXFAMont réuni à un atelier de formation pendant trois jours, des jeunes issus d’organisations de la Société civile sur l’utilisation des données issues des contrats extractifs. Cet atelier a permis de renforcer les capacités de près de 30 jeunes sur la recherche de données (fiscales et juridiques du secteur extractif) et leurs utilisations pour amener les communautés à mieux comprendre les enjeux socioéconomiques. Même si l’Etat du Sénégal a fait des efforts en se dotant de nouveaux code minier en 2016, pétrolier en 2019 et gazier en 2020, la politique fiscale reste nuancée car :
Les contrats en cour ont été signés sous le régime juridique code minier de 2003, et du code pétrolier de 1998. Ces contrats bénéficient de clauses de stabilisation qui ne permettent pas de faire appliquer les nouvelles lois, sauf en cas de négociation avec l’Entreprise.
Les Fond d’Appui au Développement Local et le fond de réhabilitation ne sont toujours pas effectifs.
Autant de manquements que les organisations de la Société Civile (OSC) devront s’attacher à faire le plaidoyer pour des solutions effectives. Pour cela, les OSC doivent se doter de plus de moyens techniques et d’expertise.
Parallèlement, les questions environnementales ont été également abordées. Les participants ont été initiés aux techniques d’analyse des données environnementales et la mise en œuvre de la redevabilité environnementale. Il s’agira de vérifier si les Sociétés se sont conformées aux normes de bonnes pratiques environnementales (ITIE, Directives Environnementales, Sécuritaires et Sanitaires de la Banque Mondiale, Sociétés Financières Internationales), et d’amener celles-ci à la redevabilité, si des irrégularités sont notées.
L’AJGES a également participé à l’atelier national de concertation des organisations de la société civile sur les nouvelles perspectives du secteur extractif annoncées par l’Etat du Senegal. Ainsi, l’AJGES a apporté son expertise aux travaux de groupes, et à l’élaboration du document stratégique de la Société Civile pour un meilleur plaidoyer des droits des commuanutés.
Le Président de l’Association des Jeunes Géologues et Environnementalistes du Sénégal Doro NIANG a apporté sa modeste contribution au comité local de gestion du COvid19 de Tannaf pour endiguer la propagation du virus.
Ensemble luttons contre la propagation d COvid19 partout su le territoire national!
Restons chez nous & respectons les mesures barrières!
L’Observatoire de Suivi des Indicateurs de Développement En Afrique (OSIDEA) qui est une plateforme mettant l’accent sur le renforcement de capacités des jeunes, afin qu’ils soient mieux outillés sur les questions essentielles liées au développement, a organisé une session de formation sur les fondamentaux de l’industrie pétrolière et gazière. Avec l’appui et la collaboration de l’Institut National du Pétrole et du Gaz (INPG) et du British Petroleum (BP), l’OSIDEA a permis à quarante jeunes d’horizons d’hivers (associations, ONGs, activistes, blogueurs, jeunes de partis politiques…) d’être initiés sur les types de contrats, exploration – développement- production et les opportunités liées aux activités pétrolières et gazières, avec un focus sur le projet Grand Tortue Ahmeyim (GTA) et le contenu local.
Le marché du gaz naturel liquéfié est en croissance, avec une prévision d’une augmentation de la demande de 3 %. Afin de répondre à cette demande, à un horizon 2035, les capacités de traitement à installer pour une plus grande production, constituent un enjeu majeur pour les opérateurs gaziers et les pays détenteurs de réserves d’hydrocarbures. Le Sénégal et la Mauritanie ont pris les devants grâce au Projet GTA. Ce champs hors norme situé aux larges des côtes sénégalaises et mauritaniennes à plus de 2850 m de profondeur renferme prés de 450 milliards de m3 de gaz dont le concessionnaire n’est autre que le géant britannique BP. Cette production verra ses premières gouttes sortir des tuyaux d’ici 2022. Dés lors, comment les entreprises sénégalaises et les communautés doivent tirer profit de cette production gazière ?
A l’image de pays comme la Norvège, la Malaisie ou le Ghana, l’administration publique en tant que régulateur, et la société civile forte doivent travailler de concert pour une gestion responsable et durable des ressources naturelles du peuple. Il s’y ajoute que le contenu local est essentiel si nous voulons créer des richesses par nous même. Et cela passera par la création d’emplois locaux directs ou indirects, d’opportunités pour les entreprises locales, le transfert de technologies (cas de la Malaisie avec Petronas), le développement des institutions de formation et de recherche, une mise à niveau des entreprises local, des opportunités pour les produits et service locaux et le développement du capital humain.
L’AJGES organise en partenariat avec l’AGU qui fête son centenaire, des journées scientifiques placées sous le sceau de la promotion de l’éducation des Sciences de Terre et de l’Espace. Pendants six jours, des doctorants (es) en géosciences et planétologie vont aller à la rencontre des élèves pour leur parler de la Géologie et de l’astronomie, deux domaines scientifiques souvent jugés inaccessibles par les jeunes sénégalais, alors qu’elles sont passionnantes et très importantes pour le developpement !
La 2ème édition de la Conférence Internationale « les Femmes dans les Sciences » s’est tenue ce jeudi 14 Mars 2019 à Dakar. L’Association des Jeunes Géologues et Environnementalistes du Sénégal (AJGES) dont le premier objectif est la promotion des sciences de la Terre et de l’éspace a honoré de sa présence à cet important événement scientifique, à l’initiative de l’Association Sénégalaise pour la Promotion de l’Astronomie (ASPA). Cinq dames de sciences ont été conviées pour partager leurs expériences, leurs parcours et leurs carrières scientifiques avec le grand public. Il s’agit du Pr. Yaye Kene Gassama, spécialiste en Biotechnologie, Pr. Aminata Sall Diallo, agrégée en physiologie, Mme Thérèse Tounkara de la SONATEL, Mme Awa Kaba, ingénieur en informatique, Mme Salma Sylla Mbaye, physicienne et Mme Anne Versbiscer de la NASA.
L’objectif de cette conférence était de promouvoir la femme scientifique en mettant sous les projecteurs ces figures de l’ombre qui par leurs détermination et leur compétences ont montré le rôle de la femme dans la société Sénégalaise : être au début et à la fin du processus de développement ; et susciter chez les jeunes filles une curiosité d’esprit sans cesse en éveille qui leur permettra travailler d’avantage dans les matières scientifiques et ainsi embrasser une carrière scientifique.
L’ASPA, par son Président Mr Marame Kaïré, conseiller technique du Ministre de l’Enseignement Supérieur, de la Recherche et de l’innovation a honoré ces illustres dames de Sciences, ainsi que la première femme recteur du Sénégal, Mme Ramatoulaye Diagne Mbengue.
En pratique, les élèves venus très nombreux ont eu droit à des animations scientifiques très diversifiées, en attendant l’instauration de programmes d’enseignement et de formation en astronomie à l’école et à l’université.
AJGES with Yandé Faye Bamba Niang, Khady Ndiaye and Cheikh BK Cissé
Mme le Recteur et Mr Marame Kairé
L’assistance
Khady Ndiaye, Géologue, membre de l’AJGES « nous saluons l’initiative, on en voit pas beaucoup au Sénégal alors que de tels évènements peuvent inciter et motiver les filles à opter pour des études scientifiques. Toutes fois, un suivi des recommandations et une concrétisation des projets scientifiques jugera de son évolution »
Yandé Faye, Géologue, membre AJGES « Très belle initiative qui je l’espère, sera source de motivation pour toutes ces jeunes filles. J’ai surtout appris de l’allocution du Pr Yaye Kene Gassama, qui de par son parcours a su susciter un regain d’intérêt à l’assistance. Ce fut une très belle cérémonie et j’espère que des femmes géologues seront au premier loge à la prochaine édition »
Le traitement informatique des données géographiques et géologiques est devenu indispensable dans les sciences de la terre et de l’environnement. La géomatique constitue donc un outil précieux d’aide à la prise de décision de phénomènes aussi variés que l’érosion côtière, les inondations ou la déforestation. Ainsi, l’AJGES en collaboration avec le cabinet GEOMATICA et l ‘AUF, organise un atelier de formation sur la géomatique les 4, 5 et 6 juillet 2018. Vous êtes cartographe, géographe, géologue, urbaniste, étudiant, ou vous utilisez la géomatique dans votre travail quotidien, cette formation est pour vous.
Pour s’inscrire, appeler au (+221) 77 240 00 03 ou par un mail à cabniangeos@gmail.com
Le Sénégal est naturellement béni, du moins géologiquement. Après l’or au Sénégal oriental, le zircon sur la grande côte, les phosphates et calcaires à Thiès et Rufisque-Bargny, notre pays regorge d’importants gisements de pétrole et de gaz qui seront bientôt exploités notamment par les sociétés majores / BP et Woodside etc. Afin que l’or noir soit une bénédiction pour la nation toute entière, l’autorité prend les devants en invitant toutes les parties prenantes (ministères, élus locaux, sociétés exploitantes, société civile, universitaires, associations, …) à réfléchir sur une « Exploitation saine et durable des ressources gazières et pétrolières », qui est le thème de cette 3ème édition de la Conférence Nationale sur le Développement Durable (CNDD) qui s’est tenue les 29, 30 et 31 mai 2018 au Centre International de Conférence Abdou Diouf (CICAD).
C’est à cet effet que l’Association des Jeunes Géologues et Environnementalistes du Sénégal (AJGES) a pris part aux différents panels du segment des experts pour réfléchir de fond en comble sur les défis socio-économiques et environnementaux de l’exploitation des ressources naturelles du Sénégal.
Dans son intervention, le Président de l’AJGES a surtout mis l’accent sur le transfert de technologies par le renforcement des capacités, la valorisation du local content, l’emploi des jeunes, la RSE par la promotion de la recherche développement qui permet d’inclure les universités et les structures de recherche.